La plus grande des îles était peuplée
par la tribu celte des Parisii du clan des Sénons. Deux passerelles
reliaient les rives à l'île mais seule celle-ci était
habitée. Les romains occupèrent Lutèce en 52 avant
J.-C. Ils restèrent 500 ans et assurèrent sa prospérité.
Ils édifièrent un temple en l'honneur de Jupiter.
On
y trouve aujourd'hui notamment le Palais de Justice, vaste complexe
judiciaire dominant la Seine, ancien Palais Royal, a une histoire qui
s'étend sur plus de 16 siècles! On peut également
visiter la Sainte Chapelle (voir photo derrière les grilles
dorées du Palais), réputée pour la splendeur de ses
vitraux et la Conciergerie, ancienne prison qui fut l'antichambre
de la guillotine pendant la révolution et où Marie Antoinette
y attendit son exécution.
à voir...
L'horloge du Palais
de Justice: à l'angle du quai de l'Horloge qui doit son nom
actuel à la tour de l'horloge du Palais de Justice, haute de 47
mètres.
Datant
de 1370, c'est la première horloge publique à Paris, construite
par Henri de Vic, horloger lorrain. En 1371, la tour de l'Horloge du palais
de la Cité fut dotée d'une cloche en argent. En 1418, la
municipalité réclama que l'horloge comportât un cadran
extérieur « pour que les habitants de la ville puissent régler
leurs affaires de jour comme de nuit ». En 1472, d'importantes restaurations
du cadran furent faites par Philippe Brille. En 1585, Henri III fit mettre
en place un nouveau cadran, dont l'encadrement fut réalisé
par le sculpteur Germain Pilon qui furent restaurées en 1685. Les
grandes figures allégoriques représentant la Loi et la Justice,
bûchées sous la Révolution, furent à nouveau
restaurées en 1852 puis en 1909, dates apparaissant au bas du cadran.
L'horloge est encadrée de deux grandes
figures allégoriques qui représentent la Loi et la Justice.
Deux plaques posées au-dessus et au-dessous de l'horloge portent
des inscriptions latines :
« Celui qui lui a déjà donné deux couronnes
lui en donnera une troisième », (allusion aux couronnes
de Pologne et de France portée par son contemporain le roi Henri
III)
« Cette machine qui fait aux heures douze parts si justes
enseigne à protéger la Justice et à défendre
les lois ».
Le cadran actuel, est de forme carrée, d'un diamètre
d'un mètre et demi et est orné au centre de rayons flamboyants
et dorés ; il est placé sur le manteau royal de la France
au fond d'azur fleurdelisé. Les aiguilles en cuivre repoussé
et bronzé, la grande en fer de lance pour les minutes, la petite
terminée en fleur de lis et prolongée par une contre-aiguille
terminée par un croissant pour les heures, évoluent sur
des chiffres romains colorés en relief sur la pierre.
à découvrir...
Est-il utile de mentionner
Notre Dame? Il serait cependant impensable de ne pas le faire tant
cette cathédrale est emblématique de la capitale.
Maurice de Sully décida sa construction et le
pape Alexandre III posa la première pierre en 1163. Elle fut achevée
sous Philippe VI, soit environ 170 ans après. La cathédrale
n'échappa ni aux XVIIème et XVIIIème siècles,
époques néfastes pour le Gothique, ni aux outrages de la
Révolution. Elle doit sa restauration à Victor Hugo qui
réveilla les consciences et à Viollet-le-Duc qui l'entreprit.
Le marché aux
fleurs
En 1808, un terrain vague situé entre le quai Desaix (actuelle
quai de la Corse) et la rue de la Pelleterie (rue disparue)
est cédé à la ville pour y transférer le marché
aux fleurs et aux arbustes établi jusqu'alors quai de la Mégisserie.
Il est inauguré le 16 août 1809. Le
tribunal de commerce de Paris est construit entre 1860 et 1864 sur la
partie ouest du marché. Le reste de la rue de la Pelleterie
et du Marché-aux-Fleurs, ainsi que la rue Gervais-Laurent, la rue
Saint-Pierre-des-Arcis et la rue Sainte-Croix-en-la-Cité sont rasées
en 1866 afin d'aménager un nouveau marché. Le marché
actuel est inauguré en 1873.
C'est
l'un des marchés les plus fréquentés au monde, proposant
une importante offre de fleurs, de plantes et d’arbustes, mais aussi
de certains articles de décoration, il est ouvert tous les jours
de 8h à 19h. Le dimanche il devient "marché aux
oiseaux" et propose une grande variété d’oiseaux
dont certains rares, des cages, des graines et autres accessoires.
À l'occasion de la visite d'État de la
monarque britannique Élisabeth II, venue aussi pour les commémorations
du 70e anniversaire du Débarquement, il est renommé «
marché aux fleurs Reine-Elizabeth-II ». La souveraine
visite le marché le matin du 7 juin 2014.
afin de nous suggérer une adresse, un lieu à
ajouter ou modifier afin d'enrichir cette rubrique. Merci...