Guerre & après guerre
(1939 - 1968)

Dès le début des hostilités de la seconde guerre mondiale, l'exploitation du réseau de surface fut grandement affecté par les réquisitions de matériels et de personnels. Le 23 août 1939, est notifiée à la STCRP la mise à pied de 18 compagnies représentant 1450 véhicules, 4500 hommes, 110 officiers.

Le 12 juin 1940, l'ennemi approchant de Paris, tous les autobus furent réquisitionnés par l'armée, et l'exploitation des lignes arrêtée.

Pendant l'occupation, la nécessité de rétablir certaines lignes se fit sentir et, peu à peu, les autobus réapparurent dans Paris et sa banlieue, en nombre limité et, pour la plupart, avec des equipements permettant l'emploi de carburant de remplacement : alcool et surtout gaz de ville ou gaz de gazogène.

Au lendemain de la libération de Paris, le réseau de surface est totalement désorganisé à la suite des cinq années d'occupation allemande. Sur les 3500 autobus en fonction en 1938, il ne resta plus que 1150 véhicules, dont seulement 500 en état de marche.


TN4 HP (non vestibulés) se croisent Pont Saint-Michel (1946)

Progressivement, les approvisionnements devenant mieux assurés et, d'autre part, les recherches systèmatiques à travers la France et une grande partie de l'Europe ayant permis de récupérer des autobus (il en fut retrouvé plus de 1200 jusqu'à la fin de l'année 1948!), le réseau se développe à nouveau.

L'assemblée Nationale est saisie, le 9 janvier 1947, d'un projet de loi prévoyant la création d'une régie. La loi du 21 mars 1948 crée deux organismes: L'Office National des Transports Parisiens (ORTP) et la Régie Autonome des Transports Parisiens (RATP).

De 1945 à 1948, l'effort principal du réseau d'autobus avait porté sur la remise en état du parc qui avait survécu à la guerre. Mais ce matériel ancien, construit entre 1930 et 1937, ne correspondait plus aux exigences de l'exploitation telles qu'elle se présentait en 1948.


TN4 HP de la ligne 38, Auguste Comte
(1950)

Le parc s'accroît régulièrement. Il passe de 2014 voitures au 1er janvier 1949 à 2377 au 1er janvier 1952.


TN4 HP de la ligne 38, devant la Gare de l'est
(1950)


TN4 de la ligne 38, à son terminus devant la Gare de l'est (1950)


Terminus devant la Gare de l'est (1951)


TN4 HP de la ligne 38, Place d'Alésia
(Juillet 1953)


Les manifs, déjà... (1954)


TN4 H, avenue du Général Leclerc
(1956)

Après divers essais d'autobus (TN4 H, TN4 F, OP52, Chausson "APVU", TN6...) en 1963, la Régie s'intéressera à la conception d'un modèle de bus "Standard", dont le type serait suivi pendant plusieurs années. Un tel autobus devait devait convenir à des réseaux connaissant des conditions d'exploitation très diverses. Ce modèle de bus sera en fonction depuis cette époque jusqu'à nos jours sous un modèle "restylé" qui roule encore sur quelques lignes pour peu de temps encore!


Abribus en bois, boulevard Jourdan (1957)


Au début des années 50, des 38 sont garés dans la cour qui sert aux départ actuellement,
mais a cette époque, ils l'empruntaient a l'inverse d'aujourd' hui, tournaient a droite rue du Père Corentin,
et le terminus se situait sur le Bd Jourdan, devant les maisons.


En 1967, fut également prise la décision de supprimer progressivement l'exploitation à deux agents. Sur la ligne 38, ce fut le 29 janvier 1971. Les machinistes occupèrent alors la fonction de "machiniste-receveur" et, depuis le 1er juin 1974, l'exploitation est totalement effectuée avec des voitures à un seul agent.


Un des derniers autobus avec "receveur"...
38 "partiel" à l'arrêt "Port Royal" (1966)


TN4HP sur la place du Chatelet en 1966.


Somua OP5-3 (1967/1968).

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Merci à Jean-Paul Machuré, Daniel Tilliet et F. Bonnin pour certaines des images figurant sur cette page.
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