Les lettres patentes royales du 7 février 1662 précisaient que ces véhicules "devaient servir pour la commodité d'un grand nombre de personnes peu accomodées comme plaideurs, gens infirmes et autres... qui pourront estre menez en carosse pour un prix tout à fait modique... ; à savoir les plus grands trajets pour cinq sols marquez, et les autres à moins".
Au cours de l'année 1662, d'autres lignes furent mises en service. Chaque ligne ne disposait alors que de trois voitures, machines lourdes et mal suspendues comportant huit places. Elle ne s'arrêtaient que pour laisser, à la demande, monter ou descendre les voyageurs... La réglementation qui régissait les rapports entre chalands et fermiers indiquait que "pour empêcher les longueurs des changements de monnaie qui consomment beaucoup de temps, on ne prendra point d'or". Il était aussi signifié que "à savoir que l'on a marqué tous les carosses et que la marque est posée au haut des moutons aux deux costez du siège du cocher, avec des fleurs de Lys, par un, deux, trois, quatre, etc... selon le nombre des carosses de chaque route. Ainsi on prie ceux qui pourroient avoir quelque sujet de se plaindre des cochers, de se souvenir de la marque du carosse, et d'en donner advis au commis d'un des bureaux afin qu'on y donne l'ordre nécessaire".
Ces restrictions, ainsi que la hausse des tarifs qui passèrent rapidement de cinq à six sols, et la concurrence des carosses de louage entraînèrent le lent déclin de l'entreprise qui disparut vers 1680.Continuer la visite... ...de 1820 à 1939... |
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