Pierre
Marie Philippe Aristide Denfert-Rochereau (1823-1878), colonel
français défenseur de la ville de Belfort contre les Prussiens
en 1870 et 1871, ce qui permit au territoire de Belfort de rester français
à l'issue du traité de paix. Il donna son nom à la
place où fut érigé la statue du lion, par Bartholdi,
réplique de celui de Belfort.
C'est
le hasard qui fait que cette place s'appelait la place d'Enfer
de 1760 à 1879. Elle correspondait à la demi-lune qui se
développait au-delà de la barrière d'Enfer percée
en 1784 dans le mur des Fermiers Généraux.
Des bâtiments, construits par Claude Nicolas
Ledoux sont toujours là, l'un donne accès aux catacombes,
l'autre abrite l'Inspection générale des Carrières
de Paris. La rue d'Enfer, actuel boulevard Saint-Michel, recouvre
la voie romaine Via Inferior, origine du nom.
à voir...
Le Lion de Belfort,
magnifique statue de Bartholdi, récemment rénovée. La rue Daguerre
et ses nombreux commerces typiquement parisiens. Les catacombes aux sinueuses galeries et à l'impressionnant
ossuaire.
L'hôpital La
Rochefoucauld, fait l'objet d'une inscription au titre des monuments
historiques depuis le 19 octobre 1928. Cette ancienne Maison royale
de Santé, fondé en 1780 près de l'ancienne barrière
d'Enfer, était destinée à accueillir militaires et
ecclésiastiques privés de fortune.
De l'avenue René-Coty,
on distingue bien la façade arrière de la maison et le curieux
«regard de Saux» de l'aqueduc Médicis (dit aussi
« aqueduc d'Arcueil »), qui gouvernait les conduites
d'eau approvisionnant l'asile, et dont l'architecture est inspirée
du Mausolée de Cyrus à Pasargades.
Les squares Claude
Nicolas Ledoux, récemment rénové et Jacques
Antoine valent la peine de s'attarder quelques instant dans leur havre
de verdure au milieu de cette immense place. Ce dernier possède
en son centre le socle d'un monument à la mémoire de l'homme
politique français François-Vincent Raspail, réalisé
en 1889 par le sculpteur Léopold Morice. La statue en bronze
a été fondue sous l'Occupation (comme
bien des statues) par un décret en 1941 du gouvernement de Vichy
décidant la récupération de métaux non ferreux
(cuivre, laiton, plomb) nécessaires pour participer à l'effort
de collaboration avec l'Allemagne. Le socle est entouré par une
petite grille qui en protège l'accès.
Le Jardin de l'Observatoire
appartient, comme son nom l'indique, à l’Observatoire
de Paris. Il abrite une centaine d'arbres de 15 essences diverses,
dont un noisetier (Corylus laciniata) et un zelkova, des massifs de fleurs
et de larges pelouses, dont une de 900m² est accessible au public.
Depuis 1992, l’Observatoire de Paris y a matérialisé
le méridien de Paris. Le jardin est rattaché par l'Observatoire
de Paris en 1883 et est créé en 1977 sur l'espace sud de
l'Observatoire.
Le quartier Denfert Rochereau regorge de cafés
et de restaurants, tout autour de la Place ainsi que dans la rue Daguerre,
rue piétonne dans sa première partie, et célèbre
pour ses nombreux commerces d'alimentation comme en connaissait tant Paris
il y a quelques décennies encore.
A l'angle de la rue Daguerre
et de l'avenue du Général Leclerc, nous vous conseillons
notamment "Le Café Daguerre", avec sa terrasse d'angle (voir
photo) au tout début de la rue Daguerre, la rue piétonne
la plus commerçante de Paris. On s'y retrouve pour déjeuner
ou prendre un café. Endroit très convivial que ce grand
bistrot parisien.
Le restaurant "La Contre allée", au 83 av. Denfert Rochereau.
Joli cadre, ambiance agréable... Repris
en 2009 par Véronique Heurtier et Ludovic Matuszczak, ce restaurant
typiquement parisien, vous ouvre ses portes au bord de cette
contre-allée bordant le trajet de notre ligne. L’ambiance
y est cosy, les tables espacées et le décor de la salle
se décline dans les tons rouges avec de belles expositions de peintures
et de photographies (en ce moment Laurent, machiniste sur le 38, y expose
ses séries). Le personnel y est également très sympathique
et accueillant.
afin de nous suggérer une adresse, un lieu à
ajouter ou modifier afin d'enrichir cette rubrique. Merci...