La Sorbonne : Robert
de Sorbon, chapelain de Saint-Louis acheta en 1255 une maison rue coupe-gueule
que le Roi lui permit d'agrandir à des bâtiments voisins
pour fonder en 1258 un collège destiné aux étudiants
pauvres de théologie. Le vieil édifice gothique fut somptueusement
reconstruit en 1626 par ordre de Richelieu, proviseur de la Sorbonne,
mais seule la Chapelle subsiste aujourd'hui. Les autres bâtiments
datent du XIXème siècle.
à découvrir...
Le Musée de Cluny, installé dans un superbe
hôtel de la fin du XVème siècle et d'anciens thermes
romains, ce musée propose l'une des plus belles expositions d'art
médiéval du monde.
L’histoire de l’hôtel de Cluny et la
fondation du musée au XIXe siècle sont intimement liées
à la famille du Sommerard. Conseiller-maître à la
Cour des comptes, Alexandre du Sommerard (1779-1842) compte parmi les
amateurs de cette première moitié du XIXe siècle
qui suscitèrent un nouvel intérêt pour la période
médiévale. Il réunit une vaste collection consacrée
aux arts du Moyen Âge et s'installe en 1832 dans une partie de l’hôtel.
Après sa mort, l’État acquiert en 1843 l’hôtel
de Cluny et ses collections, riches de près de 1 500 objets. La
même année, la Ville de Paris cède à l’État
les thermes gallo-romains et le dépôt lapidaire qu'il contenait,
dont le Pilier des nautes.
Placé
sous la tutelle de la Commission des Monuments historiques, le musée
est le fruit de ce rapprochement, qui lui permet de couvrir l’histoire
des arts depuis l’Antiquité jusqu’à la Renaissance
et de bénéficier de très nombreux versements, comme
les Apôtres et les vitraux de la Sainte-Chapelle. La direction en
est confiée à Edmond du Sommerard, le fils d'Alexandre.
Pendant quarante ans, il enrichit considérablement la collection
et fait plusieurs acquisitions majeures comme la rose d'or et l'antependium
du trésor de la cathédrale de Bâle, la tenture de
La Dame à la licorne, celles de La Vie seigneuriale et de la légende
de saint Étienne, ou encore les couronnes wisigothiques de Guarrazar.
À sa disparition en 1885, l’ensemble compte
près de 11 000 objets. Avec Edmond du Sommerard, la physionomie
du musée change : la période chronologique couverte par
les collections est élargie, la présentation gagne en clarté
et en exigence scientifique, un premier catalogue est publié. Ses
successeurs, Alfred Darcel et Édouard Saglio, poursuivent son œuvre
et accentuent, en la prolongeant sur la période moderne la dominante
arts décoratifs que le musée avait fait naître par
ailleurs.
Après
la Seconde Guerre mondiale, le parcours est entièrement repensé.
Tandis que les œuvres antiques sont présentées dans
le frigidarium des thermes, les objets médiévaux sont exposés
selon un fil thématique, inspiré par le Livre des métiers
d’Étienne Boileau, écrit à la fin du règne
de saint Louis. En 1977, la création du musée national de
la Renaissance au château d'Ecouen entraîne le transfert de
plus de 5000 objets. La découverte fortuite des têtes de
la galerie des rois de Notre-Dame de Paris en 1977 donne lieu à
l'aménagement d'une nouvelle salle pour les accueillir.
Aujourd’hui, un projet est en cours pour redéployer
les collections et rationaliser les circulations et l’articulation
entre les diverses entités, sans dénaturer le caractère
unique de la demeure médiévale et des thermes antiques.
Le nouvel écrin des tapisseries de La Dame à la licorne
marque le premier pas vers ce nouvel épisode de la vie du musée.
Le
cinéma Champollion, qui tient son nom de la rue attenante,
propose sa première séance le 22 juin 1938 après
avoir été créé sur l'emplacement d'une ancienne
librairie du quartier latin. Il est repris l'année suivante par
Roger Joly, un industriel de l'éclairage passionné de cinéma.
À la suite d'un incendie dans la cabine de projection en 1941,
il développe le procédé de rétro-réflex,
semblable à un périscope, qu'il installe dans sa salle3.
En 1955, est ouverte la seconde salle en sous-sol après l'acquisition
des locaux d'un ancien cabaret. L'entrée principale devient l'entrée
unique pour les deux salles à la fin des années 1970.
François
Truffaut déclarera que ce cinéma est son « quartier
général » et Claude Chabrol sa « seconde université
». La programmation du cinéma à ce moment fait une
large place aux rétrospectives et propose à partir de la
fin des années 1990 de larges cycles dédiés aux grands
réalisateurs comme Jacques Tati, Akira Kurosawa, David Lynch,
Kenji Mizoguchi, Louis Malle, Louis Jouvet, Henri-Georges Clouzot, Valerio
Zurlini, Sacha Guitry, Marcel Carné, Aki Kaurismaki, Atom Egoyan,
Woody Allen (cycle qui dura près de 2 ans), Cary Grant,
etc. Le cinéma propose également des nuits thématiques
se terminant au petit matin pour les ultimes séances et des festivals
jeune public.
À cette époque, la survie du cinéma
est menacée par des projets immobiliers au moment du renouvellement
du bail. La façade et les salles sont alors en totalité,
ce qui est un fait rare, et en urgence, inscrites au titre des monuments
historiques par un arrêté du 7 avril 2000 ce qui pérennise
l'activité et sauve le cinéma. À l'occasion de son
cinquantenaire, en 1988, la salle s'est vu associer le nom de Jacques
Tati, en raison de son parrainage ancien du lieu.
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