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Son Inauguration, le 8 novembre 1838 avec la création de « Ruy Blas », est un triomphe. Très vite, pourtant, les problèmes s’enchaînent. Et sous la pression de l’Opéra et de l’Opéra-comique le théâtre, qui jouait Delavigne, Dumas Père, Gérard de Nerval et Hugo avec une troupe menée par le grand Frédérick Lemaître, doit fermer ses portes le 23 mai 1841… Ce n’est qu’après la guerre, en 1872, que l’architecte Charles Delalande, assistant de Charles Garnier, entame la construction d’une nouvelle salle, sur les décombres d’un restaurant incendié par les communards. Parfait exemple de théâtre à l’italienne, architecturalement très proche de l’Opéra, le théâtre de la Renaissance, s’intègre parfaitement à la nouvelle géographie théâtrale parisienne imposée par les grands travaux hausmanniens. Achevé en huit mois seulement il se mue en salle à succès dés la première, le 8 mars 1873. Son prestige ne sera plus contesté et d’autres noms illustres lui seront associés : Feydeau en fut le secrétaire avant que n’y soit créée en 1886 « Tailleur pour Dames », sa première pièce et son premier grand succès. à découvrir...
Son architecture est de Bernard-Gabriel Belesta, qui fit là acte de modernité en imaginant des voûtes sans pilier coulées dans du béton armé. Mais l'époque étant aux décors ornementaux, il appela Henri-Paul Hannotin, également issu des Beaux-Arts, qui soigna l'habillage, d'où les baies à volutes et les vitraux, inspirés de l'école de Nancy, le dessin des ferronneries, notamment celle de la rampe de l'escalier monumental. Abandonné depuis les années 1990, morcelé et cloisonné, l'édifice abrita successivement une fabrique de rubans de papier (le bolduc), une salle de boxe, puis une boîte de nuit, le Charivari, et des espaces de jeux pour enfants. (extrait L'Express - Voir
article)
Il fut inauguré le 17 Octobre 1986, sous le nom de Fantaisies Saint-Martin. C’était un théâtre de quartier, adroitement dirigé par le baryton Edmond Favart, ex de l’Opéra Comique. Les spectacles, alors, se composaient de deux parties: La première consacrée à la chanson et la seconde vouée à la représentation d’une piécette en un ou deux actes. Jusqu’à l’éclatement de la guerre (3 Août 1914) et même au delà, la réputation du Casino Saint-Martin ne cessa de s’affirmer. Après la guerre, la vogue du Caf-Conc commença à décliner au fur et à mesure que s’implantait ce nouveau monstre de curiosité: le cinématographe. Les petits établissements décentralisés s’étaient un à un laissés absorber par le cinéma. Rares étaient ceux qui résistaient encore. Pour le Casino Saint-Martin, le sort en était jeté. Il rouvrit, bien sur son plateau masqué par un écran, ce qui fit de lui le cinéma « Saint-Martin 48 ». Les artistes y revinrent, mélancoliques, présenter des attractions. En 1952, ce n’était plus qu’un cinéma, qui n'allait bientôt plus consacrer ses projections qu’aux films interdits aux mineurs... En 1981, grâce à une simple petite annonce parue dans le journal, c’est donc la salle d’un ex-cinéma porno que la bande du Splendid découvre. Le Casino Saint-Martin deviendra le 8 octobre 1981 : « Le Splendid Saint-Martin ». les bonnes adresses...
Paula, la sympathique créatrice du lieu, vous invite à un vrai voyage à travers diverses régions du Portugal, pour y découvrir une vaste sélection de produits (charcuteries, fromages, condiments, confitures, miels, cafés, thés, gâteaux, produits de la mer, …). Chaque région du Portugal ainsi que ses îles
y est représentée afin d’en découvrir les saveurs,
la tradition, les paysages et la vie de ce pays.
Sont allé y manger les plus grands comédiens, tel que Gabin, Jouvet, et de nombreux acteurs contemporain, la proximité des théâtres alentours, aidant. Sa vocation est de réunir à travers le temps, les différentes générations de gastronomes ; en bref une grande « zerda ».
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Strasbourg St Denis |