Strasbourg Saint Denis

La belle arche de la Porte Saint-Martin, ancienne importante voie nord-sud du même nom marquait à l'origine, avec la Porte St.Denis, l'entrée de la ville. Haute de 17m, elle fut édifiée en 1674 par Pierre Bullet, un élève de Blondel. Elle commémore la prise de Besançon et la victoire contre la triple alliance de l'Espagne, des Pays-bas et de l'Allemagne.

Strasbourg, capitale d'Alsace, ville symbole des douloureuses rivalités du passé, donna son nom au boulevard, vaste artère taillée par le baron Haussmann, qui menait à l'embarcadère du même nom devenu depuis la gare de l'Est.

Saint-Denis, apôtre des Gaules et premier évêque de Paris, donna son nom à sa ville et à son abbaye. La rue qui porte son nom mène à la commune de Saint-Denis depuis les Mérovingiens. Elle finit par la porte de Saint-Denis, construite en mémoire des triomphes de Louis XIV en Hollande et en Allemagne.


 à voir...

Le théâtre de la Renaissance, est un bâtiment classé "monument historique". En 1837, Victor Hugo et Alexandre Dumas obtiennent du Duc d’Orléans la création d’un nouveau théâtre. Ainsi naît la troupe du Théâtre de la Renaissance, installée «Salle Ventadour », dont l’ambition était d’offrir au Romantisme un cadre d’expression digne de son influence.

Son Inauguration, le 8 novembre 1838 avec la création de « Ruy Blas », est un triomphe. Très vite, pourtant, les problèmes s’enchaînent. Et sous la pression de l’Opéra et de l’Opéra-comique le théâtre, qui jouait Delavigne, Dumas Père, Gérard de Nerval et Hugo avec une troupe menée par le grand Frédérick Lemaître, doit fermer ses portes le 23 mai 1841…

Ce n’est qu’après la guerre, en 1872, que l’architecte Charles Delalande, assistant de Charles Garnier, entame la construction d’une nouvelle salle, sur les décombres d’un restaurant incendié par les communards. Parfait exemple de théâtre à l’italienne, architecturalement très proche de l’Opéra, le théâtre de la Renaissance, s’intègre parfaitement à la nouvelle géographie théâtrale parisienne imposée par les grands travaux hausmanniens.

Achevé en huit mois seulement il se mue en salle à succès dés la première, le 8 mars 1873. Son prestige ne sera plus contesté et d’autres noms illustres lui seront associés : Feydeau en fut le secrétaire avant que n’y soit créée en 1886 « Tailleur pour Dames », sa première pièce et son premier grand succès.


à découvrir...

L' histoire de l'immeuble Jean-Paul Gaultier, 325, rue Saint-Martin, à Paris, est liée à une société philanthropique qui, en 1912, commanda cet immeuble dans le style beaux-arts cher à la Belle Epoque. L'édifice marquera l'avènement du mouvement mutualiste créé par Ferdinand Boire. Baptisé «L'Avenir du prolétariat», c'était le fief des assemblées générales. Sa salle des fêtes servait à l'organisation de bals et réceptions chics pour arrondir le patrimoine collectif.

Son architecture est de Bernard-Gabriel Belesta, qui fit là acte de modernité en imaginant des voûtes sans pilier coulées dans du béton armé. Mais l'époque étant aux décors ornementaux, il appela Henri-Paul Hannotin, également issu des Beaux-Arts, qui soigna l'habillage, d'où les baies à volutes et les vitraux, inspirés de l'école de Nancy, le dessin des ferronneries, notamment celle de la rampe de l'escalier monumental.

Abandonné depuis les années 1990, morcelé et cloisonné, l'édifice abrita successivement une fabrique de rubans de papier (le bolduc), une salle de boxe, puis une boîte de nuit, le Charivari, et des espaces de jeux pour enfants.

(extrait L'Express - Voir article)

Le Splendid est un café-théâtre fondé par un collectif d'auteurs/acteurs en 1974 dans l'arrière-salle d'un bistrot au 10 rue des Lombards (75004), par Christian Clavier, Michel Blanc, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte (quatre amis d'enfance qui se sont connus au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine), Josiane Balasko (qui remplace Valérie Mairesse), Marie-Anne Chazel, Bruno Moynot et Claire Magnin.

Il fut inauguré le 17 Octobre 1986, sous le nom de Fantaisies Saint-Martin. C’était un théâtre de quartier, adroitement dirigé par le baryton Edmond Favart, ex de l’Opéra Comique. Les spectacles, alors, se composaient de deux parties: La première consacrée à la chanson et la seconde vouée à la représentation d’une piécette en un ou deux actes.

Jusqu’à l’éclatement de la guerre (3 Août 1914) et même au delà, la réputation du Casino Saint-Martin ne cessa de s’affirmer. Après la guerre, la vogue du Caf-Conc commença à décliner au fur et à mesure que s’implantait ce nouveau monstre de curiosité: le cinématographe. Les petits établissements décentralisés s’étaient un à un laissés absorber par le cinéma. Rares étaient ceux qui résistaient encore.

Pour le Casino Saint-Martin, le sort en était jeté. Il rouvrit, bien sur son plateau masqué par un écran, ce qui fit de lui le cinéma « Saint-Martin 48 ». Les artistes y revinrent, mélancoliques, présenter des attractions.

En 1952, ce n’était plus qu’un cinéma, qui n'allait bientôt plus consacrer ses projections qu’aux films interdits aux mineurs... En 1981, grâce à une simple petite annonce parue dans le journal, c’est donc la salle d’un ex-cinéma porno que la bande du Splendid découvre.

Le Casino Saint-Martin deviendra le 8 octobre 1981 : « Le Splendid Saint-Martin ».


les bonnes adresses...

La Caravelle des saveurs est une épicerie fine où découvrir des saveurs lusophones, connaître des produits locaux et rares, parler de leur provenance et de leur histoire en mettant le producteur en avant.

Paula, la sympathique créatrice du lieu, vous invite à un vrai voyage à travers diverses régions du Portugal, pour y découvrir une vaste sélection de produits (charcuteries, fromages, condiments, confitures, miels, cafés, thés, gâteaux, produits de la mer, …).

Chaque région du Portugal ainsi que ses îles y est représentée afin d’en découvrir les saveurs, la tradition, les paysages et la vie de ce pays.

Zerda Café est un des premiers restaurant algérien de Paris. Fondé en 1946, sous l’enseigne « El goléa » par un ancien compagnon de la libération. Il rend hommage à cette ville du sud algérien, qui lui a tout apprit selon les dires. A la fin de la seconde guerre mondiale, il décide de créer, un restaurant dans une Deco typiquement néo-mauresque, en s’inspirant des vieilles bâtisses ottomanes de la casbah d’Alger, notamment « dar aziza », fait par des compagnons du devoir ou le sommet de cette œuvre est la fresque murale, symbolisant la victoire. Depuis plus de soixante ans, il est un ambassadeur de la cuisine nord africaine à Paris. Un plat que les français considèrent, comme un de leurs préférés.

Sont allé y manger les plus grands comédiens, tel que Gabin, Jouvet, et de nombreux acteurs contemporain, la proximité des théâtres alentours, aidant.

Sa vocation est de réunir à travers le temps, les différentes générations de gastronomes ; en bref une grande « zerda ».




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