Gare de l'est

Magenta Saint Martin

La Gare de l'est (initialement appelée gare de Strasbourg), est l'une des six grandes gares terminus du réseau de la SNCF à Paris. Sa façade ferme la perspective de l'axe nord-sud percé par le baron Haussmann et constitué principalement par le boulevard de Strasbourg.

La gare est l’œuvre de l'architecte François-Alexandre Duquesney et de l'ingénieur Pierre Cabanel de Sermet ; le sommet du fronton ouest est orné d'une statue du sculpteur Philippe Joseph Henri Lemaire représentant la ville de Strasbourg, tandis qu'une sculpture figurant Verdun, œuvre du sculpteur Henri Varenne en 1930, orne le fronton est.

Gare stratégique pour les fronts de l'est, elle fut transformée et plusieurs fois agrandie. Avec plus de trente millions de voyageurs par an environ, c'est aujourd'hui la cinquième gare de Paris.

Dans le hall Grandes Lignes, une peinture monumentale, Le Départ des poilus (août 1914) offerte par le peintre américain Albert Herter, « en souvenir de son fils mort » devant l'ennemi en 1918, près de Château-Thierry (dans l'Aisne), était exposée depuis 1926 en présence du maréchal Joffre. Cette peinture monumentale de cinq mètres de haut sur douze de longueur, décrochée début mars 2006 pour être transférée, en vue de sa restauration, à la Cité du train de Mulhouse, a été réinstallée en 2008.

En 2010, dans le cadre de l'année France-Russie, et à l'occasion de l'arrivée du Moscou express Paris-Moscou, elle est jumelée avec la gare de Biélorussie à Moscou. Le buffet de la gare de l'Est, nouvellement installé dans l'ancienne consigne de style Art-déco, propose, notamment, des spécialités alsaciennes.

Le Boulevard Magenta tient son nom d'une victoire remportée par les Piémontais du royaume du Piémont-Sardaigne, et par l'armée française d'Italie, commandée par le général de Mac Mahon et Napoléon III, contre les Autrichiens commandés par Ferencz Gyulai le 4 juin 1859 près de Magenta, en Italie, dans le cadre de la campagne d'Italie.


 à voir...

Le square Saint-Laurent, créé en 1896 est situé en bordure de l'église Saint-Laurent, entre le boulevard de Magenta et la rue du Faubourg-Saint-Martin. Il est agrémenté d'une sculpture en pierre, La Réconciliation (1935) d'Élie Vézien.

Le jardin restauré en 2012 et, grâce à la mobilisation de riverains et de l’association Emmaüs, il est devenu une oasis. Les sans-abri y trouvent un refuge et y cultivent un jardin partagé de 350 m².

(Lire l'article de Time Out ici...)

 

L'escalier sur le côté de la Gare de l'est qui relie les deux côtés de la rue d'Alsace. Cet élégant escalier, tout en rachetant une dénivelée de 3 étages, dissimulait un ouvrage hydraulique qui était le point de départ de trois grosses conduites d'eau en fonte qui y étaient mises en charge par les eaux dérivées par une prise effectuée sur le bassin de la Villette et qui y étaient acheminées par un aqueduc à plan d'eau libre empruntant le tracé de la rue du même nom, le bassin de la Villette étant alors alimenté par les eaux du canal de l'Ourcq. C'était une volonté du Ier Consul Napoléon Bonaparte pour apporter de l'eau potable aux Parisiens qui, jusqu'alors, ne disposaient que de l'eau insalubre de la Seine et de puits, source d'épidémies. Les conduites souterraines descendaient en direction de la Seine par l'actuel boulevard de Strasbourg suivi du boulevard Sébastopol et se divisaient dans les quartiers pour alimenter les fontaines publiques dont celle dite du Palmier au Châtelet. Cette distribution a été remaniée sous le Second Empire qui lui a substitué des eaux de sources. L'ouvrage hydraulique de mise en charge a disparu à cette époque. L'escalier entoure à présent un ouvrage de ventilation de la ligne N°4 du Métro.


à découvrir...

L'église Saint-Laurent a été fondée au VIe siècle, en même temps qu'un monastère. Située hors les murs, l'église et le monastère furent pillés et détruits par les Normands en 885. Une nouvelle église Saint-Laurent, érigée en paroisse, est attestée en 1180. Cette nouvelle église, devenue trop petite, fut démolie pour faire place à l'église actuelle au début du XVe siècle, elle fut reconstruite dans le style de l'époque : le style gothique flamboyant. Le chœur fut consacré le 14 juin 1429. La structure gothique, les voûtes à pénétration, les fenêtres hautes, le déambulatoire à clefs de voûtes sculptées sont encore visibles, malgré les transformations postérieures.

Au XVIIe siècle, l'église n'était pas achevée : il restait la nef à couvrir et la façade à construire. Deux possibilités étaient envisageables pour finir le chantier : finir l'église dans le style d'origine (gothique flamboyant), ou dans le goût de l'époque (classique). Le choix du classicisme fut fait. Cependant, en 1655, on voûta la nef et le transept en croisées d'ogives, les clefs portent les dates 1657 et 1659. C'est la dernière construction parisienne de style gothique flamboyant, un siècle et demi après la fin du xve siècle, qui s'explique par le sens de l'économie : on a couvert l'église de la façon la plus sensée pour ne pas avoir à démolir pour reconstruire ce qui existait déjà.

En 1633 Vincent Depaul sera à l'origine avec Louise de Marillac dont il était le confesseur, de la création des filles de la Charité « au service des enfants trouvés et des malades » qu'il installera à partir en 1641 ou 1642 sur la paroisse Saint-Laurent.

L'église Saint-Laurent est rebaptisée temple de l'Hymen et de la Fidélité pendant la Révolution.

Sous le second Empire, les boulevards de Magenta et de Strasbourg furent percés respectivement en 1855 et en 1852. L'église Saint-Laurent était en retrait de l'alignement du boulevard de Strasbourg. Pour y remédier, la façade du XVIIie siècle fut détruite, et entre 1863 et 1867 l'architecte Simon-Claude Constant-Dufeux allongea l'église d'une travée, et reconstruisit une façade de style néogothique (néo-XIIIe siècle) ornée de sculptures. Il construisit également une flèche en plomb. Un fronton en lave émaillée signé Paul Balze est rajouté en 1870.

Les trois premiers Sanson, bourreaux de Paris, y reposent avec certains autres membres de leur famille.

Le Marché Saint Quentin a été construit, en 1835, sur les plans de l'architecte Philippon et sur l'emplacement de l'ancienne « foire Saint-Laurent », dépendante de la maison Saint-Lazare. Le marché s'appelait alors « Saint-Laurent ». C'était une halle de 44 mètres sur 14, dont l'étage était occupé par des ateliers de peintres décorateurs.

Inaugurée en août 1836, cette halle fut démolie en 1852, lors du percement du boulevard de Strasbourg et remplacée par la halle actuelle en 1959, un peu plus au nord. Vous pouvez lire l'article de Action Barbès à propos de ce marché...


les bonnes adresses...

Les Gladines à deux pas de la gare de l'est, presque en face de notre arrêt Magenta St.Martin (en direction de la Porte d'Orléans), un bistrot de spécialités du sud-ouest.

L'ambiance et la déco artistique y sont très colorés et le personnel est très sympathique. Allez y découvrir les plats copieux, originaux et savoureux à des prix fort modiques. Un endroit agréable et convivial. C'est LE lieu où il faut aller en quittant son train à l'arrivée à la gare de l'est.




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