Le
quai de la ligne vers la Belgique, contrôlé par le Groupe
Rothschild et inauguré en 1846 (Léonce Reynaud, architecte
- Bréville, ingénieur), était déjà
insuffisant autour de 1854. Cette station se montra trop petite pour le
trafic croissant, ce qui devint évident lorsque le cortège
de la reine Victoria dut être être dirigé vers la Gare
de l'Est.
La décision de construire une gare trois
fois plus grande a été prise en 1857, alors que le quartier
allait être modernisé. L'ancienne gare a été
démontée et reconstruite à Lille. La nouvelle équipe
d'architectes allait être dirigée par Jacques Ignace Hittorff,
d'origine allemande, à commencer avec 1861. La nouvelle station
était en fonction en 1864, mais achevée seulement en 1866.
Comme son nom l'indique, d'ici partent les trains pour la Belgique, les
Pays Bas et les pays scandinaves.
Néo-classicisme
et structures métalliques du XIXème siècle se rencontrent
dans ce bâtiment. La façade principale, en style néo-corinthien,
est ornée de neuf statues personnalisant les villes les plus importantes
de France et d'Europe vers lesquelles les voies ferrées de cette
gare menaient. A l'intérieur, deux rangées de colonnes en
fonte et style corinthien supportent la verrière principale sur
une largeur de 72 mètres et à une hauteur de 38 mètres.
Le bâtiment principal est pris entre deux ailes latérales.
Au rez-de-chaussée, une colonnade dorique a vu son élancement
tempéré par une marquise rajoutée à mi-hauteur
en 1891 et prolongée sur toute la longueur de la façade
en 1930.
De nouveaux travaux d'aménagement se sont achevés
fin novembre 2001 avec la réalisation d'une aile et d'un hall ultra
moderne sur le côté de la gare.
Aujourd'hui partent de cette gare tous les trains vers
le nord, la Belgique, la Hollande et aussi l'Angleterre avec l'Eurostar.
Sur plusieurs niveaux, elle est aussi désservie par le RER et les
trains de banlieue.
à voir...
Les fresques murales
de la rue d'Alsace
(menant vers la gare de l'est). Pour fêter les 25 ans de la chute
du mur de Berlin, la gare de l'Est avait proposé une exposition
sur son parvis, à l'intérieur de la gare et rue d'Alsace.
Divers
artistes de street-art qui avaient participé aux fresques du Mur
de Berlin en 1984 (Christophe-Emmanuel Bouchet, Kiddy Citny et Thierry
Noir) dont on peut encore apprécier le travail sur ce mur
appartenant à la SNCF, le long de la rue d'Alsace.
à découvrir...
Maison-fond...
La réalisation de l'artiste argentin Leandro Erlich, spécialiste
des effets de trompe-l’œil. Artiste renommé, il a notamment
représenté l'Argentine lors de la 49e Biennale de Venise.
Pour évoquer le réchauffement climatique,
il a choisi une image simple et puissante, celle d’un bâtiment
en train de fondre : le rez-de-chaussée de ce petit immeuble parisien
a déjà presque complètement disparu... La maison
agit ici comme l’image de notre monde et nous confronte à
la fragilité de notre patrimoine que nous pensons pourtant inébranlable.
Comme à son habitude, sous une forme directe et humoristique, Leandro
Erlich propose une œuvre qui fait signal et rappelle l’urgence
des choix déterminants auxquels nous sommes confrontés.
Inaugurée le 03 octobre, installée sur
le nouveau parvis de la Gare du Nord à l’occasion de Nuit
Blanche 2015, sous la direction artistique de José-Manuel
Gonçalvès, "Maison fond" invite à
nous interroger sur nos certitudes. Au-delà des discours environnementaux
portés par l’œuvre, cette sculpture, participe au projet
d’ampleur de transformation de la Gare du Nord lancé en juin
2015, embellie, ouverte et en interaction avec les voyageurs, riverains,
commerçants.
afin de nous suggérer une adresse, un lieu à
ajouter ou modifier afin d'enrichir cette rubrique. Merci...
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