Jeune scientifique admis à l'Académie des sciences en 1708 grâce à un mémoire de géométrie, il s'intéresse avec persévérance aux développements des arts et métiers. Aussi, l'Académie le charge de diriger l'édition de la Description générale des Arts et Métiers. Mais l'homme ne dédaigne pas l'histoire naturelle des mollusques, crustacés, insectes et oiseaux. Réaumur est un observateur remarquable des matériaux du vivant: il est fasciné par la nacre et les fils d'araignées. En particulier, il approuve la nature animale — et non végétale — des coraux et madrépores. Par la multiplicité de ses intérêts — il propose aussi bien une manière d'éteindre les incendies et un moyen de mettre les carrosses en état de se tirer des ornières — que la ferveur encyclopédiste revisite surtout après 1750, il laisse ainsi son nom à la postérité. Suivant pas à pas les progrès de la métallurgie, il fonde les bases de la sidérurgie scientifique dès les premières années de la décennie 1720 et la métallographie en 1724. Il vulgarise la possibilité de transformer la fonte en acier dès 1722 et promeut le fer blanc. Familier de la mise au point des fours, il écrit sur l'art du verrier et invente en 1729 un verre blanc opaque, nommé « porcelaine de Réaumur » qui n'est qu'un verre dévitrifié par chauffage et refroidissement. Ses recherches sur la vraie porcelaine ouvrent la voie aux travaux de Darcet et Macquer. La difficulté des mesures physiques est un aiguillon pour ses recherches physiques. L'étude de la température lui permet de proposer vers 1730–1731 un modèle de thermomètre à alcool sur une ligne de 80 parties égales entre la température de congélation de l'eau et la température d'ébullition de l'eau. Ses travaux sur la régulation thermique lui ont permis de mettre au point un incubateur artificiel nommé "four à poulets" ainsi qu'un moyen de conserver les œufs par enduction d'un corps gras en 1753. Il a rédigé un volumineux ouvrage de mémoires sur l'entomologie en six volumes in-quarto publiés de 1734 à 1742. Il est aussi l'un des précurseurs de l'éthologie, soit l'étude des comportements animaliers.
Sébastopol est l'une des villes héros de l'Union soviétique avec Moscou, Kiev, Odessa, etc. Le siège de cette ville en 1854 fut la principale opération de la guerre de Crimée. Elle abrite la base navale de la flotte de la mer Noire. Cette base fut dotée d'une partie réservée aux sous-marins nucléaires d'attaque creusée sous la montagne de Balaklava, aujourd'hui abandonnée. Depuis le 18 mars 2014, date de son rattachement à la Fédération de Russie, Sébastopol a le statut de ville d'importance fédérale de Russie. Ce statut est contesté par l'Ukraine à qui la ville était rattachée de 1954 à 2014, et par un grand nombre de pays. à voir...
Elle mesure 18 mètres de long et se compose de cinq arcades au rez-de-chaussée. Au-dessus, une loggia sur laquelle se trouvent deux sculptures de 2,30 mètres : à gauche, La Comédie personnifié par Scapin de Molière (statue d'Amédée Doublemard) et à droite Le Drame sous les traits de Hamlet de Shakespeare (œuvre d'Eugène Louis Godin). Le premier étage est également composé de cinq arcades avec des portes qui s'ouvrent sur le foyer historique. Ces portes sont garnies de médaillons peints par Armand Félix Marie Jobbé-Duval qui représentent les bustes de Schiller, Beaumarchais, Racine, Molière et Shakespeare. à découvrir...
Le musée des arts et métiers est le musée du CNAM. Labellisé « Musée de France » en 2002, c’est un musée de l'État placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Fondé en 1794 sur une proposition de l’abbé Grégoire à la Convention nationale, le Conservatoire des arts et métiers était à l’origine un établissement destiné à former des techniciens et des ingénieurs à l’aide de démonstrations réalisées à partir d’objets scientifiques et techniques. Si le Cnam est aujourd’hui un grand établissement d’enseignement supérieur et de recherche, son musée conserve l’ensemble des machines, modèles, dessins qui ont été utilisés tout au long des XIXe et XXe siècles. Il poursuit l’enrichissement de ses collections, notamment avec la mission nationale pour la sauvegarde du patrimoine scientifique et technique contemporain, qui lui a été confiée depuis 2003 par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Son allure actuelle d’entrepôt de textiles ne surprend guère dans un quartier comme le Sentier ! Ce passage apparaît comme beaucoup plus discret et anonyme que ses frères. Malgré toutes ses dénaturations, il conserve pourtant suffisamment d’attraits pour que le Ministère de la Culture propose de l’inscrire à l’Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. C'est ainsi un passage calme, avec quelques bureaux où il est agréable de flâner. On peut même s'y restaurer.
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Réaumur Sébastopol |