Etienne
Marcel (1316-1358), riche drapier qui devint prévôt des
marchands de Paris. Il soutint les réformes proposées par
une fraction de la noblesse aux États Généraux de
1355-1357. Il fut assassiné par Jean Maillard, un des chefs du
parti royaliste.
Au n° 20 de la rue Etienne Marcel
se trouve la tour de Jean Sans Peur (reste de l'ancien hôtel des
ducs de Bourgogne). Par craintes de représailles après avoir
ordonné l'assassinat du Duc d'Orléans, Jean-sans-Peur, Duc
de Bourgogne, fît ajouter cette tour de 27 mètres à
sa demeure. Aux nos 16 et 20 : restes de l'enceinte de Philippe-Auguste.
La rue de Turbigo doit son nom à une victoire
remportée le 2 juin 1859 sur les Autrichiens, à Turbigo,
par la Garde du général Camou et le IIe corps d'armée
du général Mac Mahon.
à voir...
La Tour
Jean sans peur.
Adossée à l’enceinte de Philippe Auguste, la tour
Jean sans Peur (1409-1411), plus haute tour civile du nord de Paris, est
le dernier vestige de l’Hôtel de Bourgogne, résidence
des puissants ducs de Bourgogne Valois. Cet hôtel couvrait près
d’un hectare au début du XVe siècle.
Au coeur de ce palais, la tour Jean sans Peur fut construite pour exprimer
la prise de pouvoir du duc de Bourgogne sur le royaume, sous le règne
du roi Charles VI le Fou. Elle témoigne d’un lieu où
se joua le sort du royaume, durant les plus sombres moments de la guerre
de Cent Ans : guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, Azincourt,
«honteux» traité de Troyes... Préservée
des destructions, la tour Jean sans Peur fut classée Monument Historique
en 1884 et restaurée en 1991-92.
Grâce à l’initiative de l’association
des amis de la tour Jean sans Peur, l’édifice fut finalement
ouvert au public pour la première fois en octobre 1999.
Pour les enfants, des parcours-jeux sont offerts tant
pour les plus petits (4-6 ans) que pour les grands (7-12 ans). Le billet
d'entrée donne accès également aux expositions temporaires.
Au 51 rue Montmorency
dans le 3ème arrondissement ,
se tient la plus vieille maison de Paris. Cette bâtisse a
été construite en 1407 par Nicolas Flamel… mais ce
dernier n’y a jamais vécu. Extrêmement pieux, il fit
construire la résidence dans le but d’y offrir gratuitement
le gîte et le couvert aux personnes démunies. La partie haute
de la façade est couverte d’inscriptions en lettres gothiques.
Certaines gravures sont encore visibles et présentent des anges.
Une plaque, posée en 1900 par la Mairie de Paris atteste que le
bien date de 1407.
La légende veut que Nicolas Flamel, outre son
activité de copiste et d’écrivain public, est également
alchimiste. Il aurait d’ailleurs réussi à percer les
mystères de la pierre philosophale, permettant de changer le plomb
en or.
Le Passage du Bourg
l'Abbé , l'un des nombreux passages
de la capitale. Assez peu connus, ces galeries pleines de charme
et de surprise ont été édifiées pour la majorité
au XIXe siècle.
Percées au milieu des immeubles et surmontées
de verrières, elles constituent une curiosité architecturale
typique de Paris. La majorité abrite des boutiques, des salons
de thé ou des restaurants. Paris en compte une vingtaine, situées
aux abords des Grands Boulevards. Voici d'ailleurs un petit
itinéraire pour en découvrir quelques-uns...
La parfumerie artisanale
Sous le parasol,
crée par Victoria et David Hasson, qui hébergèrent,
suite à la guerre d' Espagne en 1936, un réfugié
républicain... parfumeur !!! Ce dernier pour les remercier, leur
transmit tout son savoir. C'est ainsi que, dans un climat de grands bouleversements
sociaux, lui vient l'idée de créer et de commercialiser
sa propre gamme d'eaux de Cologne... La plupart des essences viennent
de Grasse, mais c'est en Bourgogne que sont fabriquées les
Eaux de Cologne... La conception, la macération, la filtration
et enfin le conditionnement sont effectués de façon artisanale,
par le père de la gérante qui continue, à sa retraite,
d'exercer son métier de parfumeur... Une adresse à visiter,
juste face à notre arrêt!!
afin de nous suggérer une adresse, un lieu à
ajouter ou modifier afin d'enrichir cette rubrique. Merci...